Bonjour à tous ! Aujourd’hui je viens vous parler de ma dernière lecture, il s’agit de « Les morts le diront », le premier roman de Christophe Garda paru en 2011 aux éditions Prisma. Pour moi c’était une occasion de sortir de ma zone de confort et de découvrir l’écriture de cet auteur.
Un roman qui réussit à regrouper divers sujets : l’amour, l’amitié, l’art et l’histoire vient s’ajouter avec le Printemps de Prague. Tout cela dans un seul roman.
Dans cette histoire on suit principalement Viktor Marek et Veronika, un couple qui ont une soixantaine d’années et qui vivent à Genève. Viktor est un homme d’affaires qui est propriétaire de galeries d’art à New-York, Paris et Genève. Un soir il reçoit un appel de son ami de longue date, Andreï. Ancien sculpteur de renommée mondiale, il lui annonce qu’il est gravement malade, qu’il ne lui reste plus beaucoup de temps, et qu’avant de partir il souhaite se remettre à sculpter afin de réaliser sa dernière oeuvre. Une nouvelle qui surprend Viktor surtout lorsqu’il apprend qu’il doit partir à la recherche de 4 modèles féminins qui représentent la beauté pour aider son ami à accomplir sa dernière œuvre.
En acceptant cette mission, Viktor et Veronika vont se replonger dans leurs souvenirs. Delà, on basculera souvent dans leur passé et on pourra comprendre l’histoire d’amitié qui les lie et comment leur histoire d’amour est née et comment elle s’est construite.
J’ai beaucoup apprécié ce livre pour les références historiques et artistiques qui le composent. Les retours dans le passé tchécoslovaque, où la société est en pleine mutation, sont très intéressants. En effet, on voit le Printemps de Prague à travers les yeux de ces amis, lorsqu’ils étaient jeunes et encore insouciants de la vie qui les attendait.
Vous devez vous demander quel est le rapport entre le titre du livre et ce que je vous raconte ? Et bien, en plus des sujets abordés, l’auteur va donner la parole aux personnes qui sont parties trop tôt. Malgré leur disparition elles laissent une trace indélébile puisque nos personnages sont toujours hantés par leur présence et leurs paroles.
Un livre qui marque les esprits par ses sujets et son écriture. La narration est omniprésente, une description folle, des détails sur les gestes, les lieux et les personnages. Une lecture qui ne laisse pas indifférent.
A très vite ! Et bon week-end 🤗
Marie-Anne & ses lectures 